Des problèmes de vue inattendus

Le changement de travail, de technicien d’exécution à concepteur, à 40 ans, conduit à des sollicitations inattendues de la vue.

Des symptômes soudains

Arrivent soudain une série de crises de migraines intempestives. Il prend des comprimés d’aspirine comme on le lui conseille, mais rien n’y fait. La douleur semble s’installer pour durer. Puis, vient l’éclair de génie qui lui fait analyser ce qui a changé dans sa vie et ses habitudes, ce qui aurait fait décliner la santé.
Il vient de démissionner de son poste de responsable technique qu’il a occupé depuis 15 ans pour intégrer un nouvel emploi de gestionnaire de projet. Fini le dépannage, exit la conduite de travaux. La journée consiste désormais à lire, calculer, réfléchir, écrire. Les pages défilent, sur le papier et sur l’écran.
Il ne lui serait jamais venu à l’idée de consulter un ophtalmologue ou un opticien. D’ailleurs, quand son généraliste lui propose d’aller en consulter un, il trouve encore le moyen de discuter du diagnostic en arguant qu’il voit bien. Et pourtant, l’inconfort devenant plus pressant, il se résout à y aller.

Le diagnostic

L’opticien lui fait son test de vision sans rendez-vous, derrière son magasin de lunetterie et là, il tombe de haut en apprenant que sa vue doit être corrigée aussi bien en vision de près qu’en vision de loin. En effet, il lui est dit qu’il souffre d’astigmatisme, d’une myopie à -0.25 dioptries de l’œil droit et d‘une presbytie à + 0,50 des deux yeux. Autant de termes inquiétants qu’il n’aurait jamais imaginés.
L’évolution vers une presbytie est assez normale à son âge, mais il semble bizarre que les visites médicales systématiques réalisées depuis son enfance, jusqu’à la fin de ses études, et sa visite médicale d’embauche n’aient jamais signalé de problème de vue.
Y aurait-il des améliorations à apporter dans le système ou des explications supplémentaires à apporter au public ?